"Videz, videz il n'y a pas souci !"
C'est l'enregistrement fait par la vidéo surveillance des propos tenus par les forces l'ordre qui la nuit accompagnent des agriculteurs, qui pour la 4ème fois depuis 2024 saccagent les locaux de FNE 82 avec près de 100 000 € de dégâts, insécurité qui les contraint à quitter leur locaux comme d'autres associations.
Mais pourquoi de telles dérives de l'État ?
Quand les gardes à vue totalement arbitraires tombent pour les membres de FNE 82 dont son président,
Quand les comparutions immédiates sont la règle pour nombre de militants écologistes ou manifestants contre des projets écocides,
Quand le parquet de Toulouse fait appel de la relaxe, par le tribunal correctionnel, du militant écologiste Thomas Brail, jugé ce jeudi 5 juin,
Quand les plaintes déposées contre les agriculteurs et syndicats JA et FNSEA clairement identifiés par les vidéo de surveillance, ou sur les réseaux sociaux où ils se pavanent tout en proférant des menaces, n'ont JAMAIS de suite...
il y a tout lieu de penser que l'État ne remplit plus ses missions pire il les dévoie considérablement.
Depuis trop longtemps l'impunité est la règle pour ces acteurs violents du monde agricole, celui qui menacent, insultent l'OFB ou les associations de protection de l'environnement, détruisent, souillent, ravagent les voiries des communes ou les locaux de certain.es député.es, bref de tous de ceux qui ne leur plaisent pas sans JAMAIS avoir à rendre des comptes. C'est une sorte de rébellion chronique qui s'installe, acceptée de fait par l'État, la remise en question permanente des lois, du droit où tous les citoyen.es n'ont plus les mêmes obligations et droits.
Il devient plus risqué d'être un membre d'une association de protection de la nature et de l'environnement pacifiste qui défend le vivant, que d'instiguer partout les dégradations et la violence