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Biodiversité fonctionnelle et cultivée

Biodiversité remarquable et fonctionnelle : protection et service écologique

Nécessaire, indispensable, incontournable, tous les qualificatifs sont bons. La biodiversité est le moteur de nos écosystèmes. Elle se décline en gènes, espèces, habitats et interactions. La région Midi-Pyrénées (vaste territoire allant de la plaine à la haute montagne) regorge d’espèces et d’habitats remarquables (voire endémiques) : grand tétras, ours brun, orchidées, forêts de montagne, …
Les services rendus par la biodiversité sont innombrables et difficilement chiffrables. Cela dit, on parle aujourd’hui, de plus en plus, de services écologiques et/ou de biodiversité fonctionnelle (assainissement de l’eau, lutte biologique, fixation symbiotique, vers de terre, …).
Pour jouer son rôle (ses rôles), la biodiversité doit être présente (« protégée ») en quantité suffisante mais aussi correctement répartie sur un territoire.

L’agriculture occupe une grande partie du territoire régional ; elle joue donc un rôle majeur dans l’aménagement de l’espace et la gestion de la biodiversité remarquable. D’autre part, un nombre incalculable de régulations biologiques sont au cœur du fonctionnement des agro-systèmes ; une agriculture soutenable doit baser son développement sur ces phénomènes de régulation multiples et efficaces.

L’agriculture a donc un rôle à jouer dans la protection des habitats (de la biodiversité) et des espèces sur le territoire qu’elles occupent ; mais également dans le développement de pratiques ayant peu ou pas d’impact sur la biodiversité (qu’elle soit fonctionnelle ou remarquable).

FNE Midi-Pyrénées soutient et encourage :

  • Le projet « trames vertes et bleues » (TVB),
  • La protection des habitats et des espèces remarquables (prairies humides, plants messicoles) en zones agricoles (Parcs Naturels Régionaux, parcs nationaux, zones NATURA 2000, …),
  • La mise en place (ou la protection) d’espaces de haute valeur naturelle dans les exploitations agricoles (haies, arbres, lisières, prairies naturelles,…),
  • La réduction ou la suppression de l’emploi de pesticides sur les fermes,
  • La réduction voire la suppression du travail du sol,
  • L’acquisition de connaissance (et sa vulgarisation) sur les processus de régulation biologique en agriculture.