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Regards croisés

24 participants se sont réunis, issus de 5 départements différents, représentant des associations, des collectivités territoriales, de l’entreprise, de l’université ou présents à titre individuel.

Après une évocation du contexte de la COP 21, 5 témoins ont présenté un bref exposé pour répondre aux trois questions qui leur étaient posées : Quel est votre rôle pour la COP 21 ? Que portez-vous pour que ces accords réussissent ? Quelle est votre implication ?
Ces prises de parole permettent de mesurer l’implication des porteurs de projets et l’effervescence suscitée par un événement dont tous les acteurs mesurent l’importance. La société civile doit jouer pleinement son rôle pour « rendre les politiques plus courageux » (selon la formule de L.Tubiana).

Si les actions sur le terrain sont nombreuses, et la mobilisation des acteurs de l’environnement visible à travers les initiatives présentées, des interrogations réitérées tracent les limites actuelles de la mobilisation citoyenne : comment concerner le « grand public » au-delà du cercle actuel des militants et convaincus ? Comment combattre la résignation ou l’indifférence ? Comment informer ou débattre dans une langue simple, accessible au plus grand nombre ? Le changement climatique, né des activités humaines, nous impose de mettre en œuvre des alternatives sociales, économiques, politiques. D’où l’intérêt de nos échanges pour faire connaître nos actions, nos pratiques, les mutualiser, développer des idées nouvelles en concertation.

La seconde partie de la journée avait pour but de présenter des outils et ressources sur le changement climatique :
L’association Wild-Touch, avec un site pédagogique né d’un projet conçu par des cinéastes en relation avec des experts scientifiques, « La Glace et le Ciel » ; Les Petits Débrouillards qui ont crée des outils expérimentaux pour questionner, comprendre et agir sur nos représentations ; le Syndicat mixte du Tarn Trifyl qui se donne pour objectif de limiter l’effet de serre et le réchauffement climatique à travers la valorisation des déchets ménagers, la production d’énergies renouvelables ; l’association scientifique FReDD, Film Recherche et Développement Durable, qui pilote un festival annuel et se donne pour objectif de valoriser les ressources existantes ; la créatrice d’une bande dessinée sur le climat qui cherche à faire passer le message sous une forme ludique.

La journée s’est achevée avec un « débat mouvant », un échange d’arguments à partir de la question : « Si nos comportements ne changent pas (face aux risques climatiques) c’est parce que nos outils, nos pratiques en EEDD sont inefficaces ? ». Echange qui nous permet de mesurer la force de nos convictions face à la conscience des limites de nos outils et de notre action.

Certains participants regrettent qu’il n’y ait pas eu davantage de temps de travail par petits groupes et d’ateliers. Une prochaine journée à organiser, par exemple après la COP 21 ?

Retrouvez le compte-rendu de cette journée ici