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Portrait de bénévole!

A l’écoute, empathique et dans le partage, Wilfried Dondaine est un bénévole très présent dans la vie associative. Militant dans la cause animale, ses ambitions mettent l’accent sur le lien social qu’est le mouvement FNE Midi-Pyrénées. Il a accepté de nous en dire plus sur son parcours et son engagement.


Etre bénévole pour Wilfried,

C’est un sens. On se place directement à la croisée des chemins entre l’adhésion à un mouvement et les aspirations personnelles. C’est du lien social, un véritable lieu de rencontre entre individus de divers horizons. Tout le monde peut apporter son grain de sable à l’édifice. C’est également un plus. Le bénévolat se concilie bien avec le reste et ne vient pas nécessairement empiéter sur notre vie personnelle ou professionnelle tant qu’on arrive à prendre du recul.


Pour toi, qu’est-ce que c’est la protection de l’environnement
?

C’est un choix. Je choisis d’agir et je choisis ma manière d’agir. C’est du questionnement. Investi dans la cause animale, ma curiosité s’était d’abord portée sur la consommation alimentaire et son impact écologique. C’est aussi un partage. Mon intérêt pour la cause animale je le partage avant tout avec ma femme, très militante. Hormis un public déjà engagé, l’important est d’informer le grand public autant sur les mauvaises que les bonnes pratiques. Mon intérêt actuel se place dans l’agro-écologie. J’émets d’ailleurs quelques craintes concernant l’évolution rapide mais surtout négative du nombre d’agriculteurs. Protéger l’environnement c’est autant de l’action. Au-delà des manifestations et des rassemblements, un engagement physique permet de faire la différence. C’est pour cette raison qu’à l’époque, j’ai recherché des associations en lien avec mes valeurs.

Ta rencontre avec FNE Midi-Pyrénées,

J’ai découvert France Nature Environnement Midi-Pyrénées grâce à des expositions lors d’une journée de l’environnement. Par la suite j’ai rencontré Emilie, chargée des bonnes pratiques, avec qui ça a de suite accroché. Ils [l’équipe] m’ont adopté. C’est d’ailleurs ce que j’apprécie le plus dans l’association. Il n’y a ni jugements, ni pressions, ni animosité, ils prennent les gens comme ils sont. On est là tant mieux, on n’est pas là tant pis. Cela permet de partir et de revenir sans culpabilité. On dispose d’une grande liberté d’action et c’est important dans la vie associative.

Tes ambitions dans et pour FNE Midi-Pyrénées,

Premièrement je souhaite agir pour l’environnement. Qui dit agir dit action et c’est là mon ambition principale pour FNE Midi-Pyrénées, de rester actif et collectif. Même si certains projets ne se réalisent pas ou que d’autres paraissent compliqués à mettre en place au premier abord, il ne faut pas baisser les bras et préserver cette dynamique de co-construction. Pour maintenir notre portée, je préconise par exemple de privilégier les actions courtes, qui permettront également d’appuyer les projets plus lourds. Le public, déjà engagé ou non, a besoin d’observer des effets directs sur l’environnement, il veut du concret, de l’action, un retour sur investissement. Pour ma part, je représente implicitement le bénévole référant de la vie associative, où je peux jouer le rôle de médiateur et d’aide à la transition entre les volontaires chargés de cette mission.

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?

A l’origine mon parcours est orienté dans l’aménagement paysagé. J’ai intégré une école horticole à Paris où j’ai travaillé dans les jardins. En arrivant à Toulouse j’ai suivi un BTS aménagement paysagé qui m’a ensuite permis de monter mon entreprise dans le domaine. J’ai dû arrêter l’activité au bout de quelques années et ai donc cherché à me réorienter dans l’éthique environnementale. A ce point-là je cherchais en priorité une formation qui mise aussi et surtout sur l’action. J’ai finalement repris mes études en « Licence Pro Intervention Sociale Métiers de la formation des jeunes et des adultes ».

Tes ambitions personnelles,

Je mise beaucoup sur l’accompagnement. Je suis convaincu que beaucoup de jeunes ont l’ambition au fond d’eux pour travailler la terre, notamment au niveau local. Un de mes projets porte sur un chantier école, dans lequel les enfants pourraient retrouver du lien avec la terre et où l’on pourrait revaloriser la permaculture. Au bout du compte, j’espère vraiment pouvoir me spécialiser dans la formation et l’accompagnement parce que le plus important, tous domaines confondus, c’est le partage des connaissances et des savoir-faire.