N°7 – Urgence hydrique : repenser nos cadres et usages
Le bilan de météo France de l’été 2025 indique :
« L’été 2025 se situe au 3e rang des étés les plus chauds, marqué par des températures nettement supérieures à la normale sur l’ensemble de la France. L’anomalie est plus marquée sur la moitié sud du pays où elle atteint plus de +2°C au-dessus des normales. Juin a été particulièrement chaud avec une anomalie de +3,3°C, juste derrière juin 2003 (+3,6°C).
L’été 2025 a été peu pluvieux en particulier sur la moitié sud où le déficit atteint parfois 50% et se classe au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, (27 jours) après l’été 2022 (33 jours) »
C’est bien cette réalité climatique dont nous allons devoir tenir compte pour tous les usages, dans toutes les approches, et il faudra que les documents cadres à venir (SAGE et SDAGE) comme les différents plans d’actions aient pour fil conducteur l’indispensable adaptation à ces changements climatiques. Si nous pouvons nous féliciter que la puissance publique s’empare de ces sujets, il est impératif qu’un cadre règlementaire y soit associé, l’efficacité de l’incitatif, étant bien plus lente que les conséquences du réchauffement climatique, qui elles sont exponentielles.
Au fil des parutions nous avons pour ambition de partager nos points de vigilance, actions & mobilisations, de proposer des documents de référence, des formations, de faire découvrir d’autres acteurs de l’eau, de relater l’actualité ainsi que de faire connaître des initiatives favorables à la préservation de la ressource en eau et des milieux aquatiques.
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